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Festival international du Film francophone de Namur : La Sénégalaise Ramata-Toulaye Sy remporte les Prix Découverte et Agnès

Rédigé par leral.net le Lundi 9 Octobre 2023 à 22:10 | | 0 commentaire(s)|

Après sa fiction « Astel », la réalisatrice sénégalaise Ramata-Toulaye Sy est revenue au 38e Festival international du film francophone de Namur (Fiff). Son premier long métrage « Banel & Adama » a remporté, hier, dans la capitale wallonne, les Prix Découverte et Agnès dans la catégorie Première œuvre.  Par E. Massiga FAYE (Envoyé spécial) NAMUR (Belgique)- « Très fière et […]

Après sa fiction « Astel », la réalisatrice sénégalaise Ramata-Toulaye Sy est revenue au 38e Festival international du film francophone de Namur (Fiff). Son premier long métrage « Banel & Adama » a remporté, hier, dans la capitale wallonne, les Prix Découverte et Agnès dans la catégorie Première œuvre.

 Par E. Massiga FAYE (Envoyé spécial)

NAMUR (Belgique)- « Très fière et heureuse ». La réalisatrice sénégalaise Ramata-Toulaye Sy l’est sans conteste. Elle a remporté, hier, deux Prix dans la catégorie Première œuvre au 38e Festival international du film francophone de Namur (Fiff) en Belgique. Le premier long métrage de la cinéaste « Banel & Adama » a été récompensé pour « l’égalité, l’imagination et la création » dont il fait montre. Cette œuvre de fiction gagne le Prix Découverte avec 1000 euros (plus de 661 000 FCfa) offert par CinéFemme à la réalisatrice et le Prix Agnès qui consacre l’imaginaire égalitaire. Ainsi, la somme de 2500 euros (plus de 2,6 millions de FCfa) est offerte à l’auteur dont le premier long métrage témoigne d’un « regard original et novateur ».

Pour les organisateurs, ce prix est le fruit de rencontres, celles qui font des films et une assemblée féministe. Il est remis exclusivement par des professionnels dans les festivals dotés d’instances paritaires.

Le film « Banel & Adama » -qui a été présenté au dernier Festival de Cannes- met en scène un jeune couple : Banel et Adama. Ils s’aiment passionnément. Ils vivent leur histoire dans un village éloigné dans le Nord du Sénégal. Seulement, cette idylle est mise à rude épreuve par une société où les conventions, les codes occupent une place centrale. D’où cette dualité ambivalente entre le respect de l’ordre établi et cette quête de liberté, d’amour.

Le palmarès du 38e Fiff a également consacré le long métrage « Il pleut dans la maison » comme meilleur film. Cette œuvre de la réalisatrice Paloma Sermon-Daï (Belgique) remporte le Bayard d’or. Le Bayard de la meilleure interprétation revient également aux deux personnages principaux de « Il pleut dans la maison » : Purdey Lombet et Mackenzy Lombet.

Le 7e art belge était bien représenté au palmarès du Fiff. Le Prix du public documentaire est attribué au film « Une des mille collines (Rwanda 1994-2004- Du génocide à la réconciliation) » du Belge Bernard Belfroid. La même œuvre a gagné le Prix de la critique dans le cadre des sections Compétition officielle, Première œuvre, Fiff Première, Fiff en famille.

Dans son discours, la Déléguée générale du Festival, Nicole Gillet, se réjouit après une semaine d’images, de rires, d’émotions. Du 29 septembre au 6 octobre, les passionnés de cinéma ont vécu intensément un marathon de 125 courts et longs métrages de fiction, d’animation et documentaires. La sélection fut audacieuse et hétéroclite.



Source : https://lesoleil.sn/festival-international-du-film...